Applications

Google Keep laisse songeur

Google Keep laisse songeur

play

Ce qui est plutôt marrant de la part d’un pense-bête. Parce que c’est ce que c’est : Google Keep n’est rien de plus qu’une application, la plus simplissime qui soit, qui reprend le principe du bon vieux Post-it. Et c’est exactement ça qui interpelle.

La prise de note dans sa plus simple expression

Google Keep est arrivé comme de nulle part et fait depuis pas mal parler de lui. C’est un peu comme l’appli que tout le monde attendait mais personne ne semble vouloir y croire. C’est vrai qu’elle est d’une simplicité enfantine.

Elle permet de prendre des notes écrites, vocales ou visuelles, et libre à chacun de mettre la note dans la couleur qu’il souhaite. Couleur Post-it oblige, bien sûr. Les notes sont ensuite rassemblées sur l’accueil de l’appli, où elles s’ordonnent un peu à la manière d’une page Pinterest.

Tout fonctionne de manière complètement intuitive, on peut archiver les notes et y revenir si besoin, ou faire une recherche par mot clé – pas possible par date, par contre. Le concept est plutôt bien vu, on va droit à l’essentiel et c’est pratique.

On en parle déjà comme « l’Evernote Killer ». L’appli idéale ? C’est bien là que le bât blesse.

Chat échaudé…

Le truc, c’est qu’on commence un peu à avoir l’habitude des fermetures intempestives de Google. Récemment Google Reader, ou il y a plus longtemps et dans un autre genre, mais pour ceux qui se souviennent, Lively.

Dans les deux cas, l’annonce de la fermeture a suscité un tollé général et des opérations de « sauvetage » – une pétition est actuellement en ligne pour la reprise de Google Reader et a déjà rassemblé plus de 140 000 signatures. Google a le chic pour créer des services gratuits auxquels on devient vite accros parce qu’il faut avouer qu’en plus, ils sont généralement plutôt bien faits. Et qu’ils nous manquent quand on n’y a plus accès.

Mais il semble que ce soit le cadet des soucis de Google. Après tout, on commence à comprendre que tout ce qui ne rapporte pas est voué à disparaître. Il n’y a qu’à voir le sort réservé aux applications qui « interfèrent avec le fonctionnement normal des autres applications ». Alors quand un nouveau truc apparaît, maintenant on a tendance à devenir circonspect.

Anguille sous roche ?

Du coup, personne ne croit plus à la gratuité de la chose, et tout le monde se demande ce que ça peut bien cacher. On pense déjà à des extensions, le lien avec Google+ devient presque suspicieux. Puisque la connexion façon réseau social est la seule facette qui manque à Google Keep. Alors que tout dans son maniement y fait penser.

Pour l’instant, rien n’empêche de s’en servir. Il y a de quoi trouver son côté minimaliste plutôt séduisant. Attendons alors de voir ce qu’il va se passer, et si Google a une autre idée derrière la tête avec son Keep.

Mais une chose est certaine : il vaudra mieux éviter de le rendre indispensable.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Androidra sur Facebook